Si, au début, est le commencement, à la fin il faut pourtant poser le problème de la fin des fins.
Cette problématique est un problème philosophique, une difficulté d’ordre conceptuel. Pour tenter de répondre transversalement à la verticalité descendante du commencement de la fin, il faut transgresser les limites de notre intelligibilité au risque de rendre confus des notions et des mots simples dans leur clarté et clairs dans leur simplicité.
Pour franchir une telle barrière, il faut prendre son temps mais le temps est immatériel. C’est quelque chose qu’on ne peut pas « prendre ». Nous sommes dans le temps, mais nous n’avons aucune prise sur lui. Il ne nous appartient pas. Nous pouvons tout juste l’épargner.
Alors, chercher tant et tant à prendre le temps, c’est courir un risque comme ces grands penseurs qui, inspirés par un bout, se dispersent à l’autre bout, errant de boue en boue dans les marais incertains de la pensée transcendentale et immanente.
La raison commande : nous ne pouvons pas passer tant de temps à utiliser « notre » temps, à agir comme si le temps était une ressource, quelque chose qui nous appartient, même de temps en temps.
Il est temps de conclure : le temps a-t-il eu un début en des temps immémoriaux. Si oui, prendre-t-il son temps d’avoir une fin ? Si non, la question est sans fin.
Il est temps de prendre congé . A mercredi prochain …
acl26092017
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